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Suivi de la campagne Earthdawn des Lions de Pierre, 6ème saison.
 
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 Chapitre 32 - Le repaire des Plaies Béantes

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Valérian
Éclaireur humain et questeur d'Astendar
Valérian


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MessageSujet: Chapitre 32 - Le repaire des Plaies Béantes   Chapitre 32 - Le repaire des Plaies Béantes Icon_minitimeDim 25 Aoû - 19:26

Chapitre 32 – Le repaire des Plaies Béantes


À la suite de l'entrevue houleuse avec le baron, je retournai à l'auberge mettre mes compagnons au courant de la situation et du fait que nous devions reprendre la route au plus tôt. Jeb s'étant absenté dans le cadre de ses affaires commerciales et de ses recherches au sujet du bâton des flammes, nous confiâmes un message au tavernier à son attention.
Nous décidâmes de repartir dès le lendemain, bien décidé à mettre un point final à cette affaire, à défaut d'un poing dans la tronche de Lemak. Compte tenu de mon humeur, je préférai ne pas aller voir Carelia.

Une petite semaine plus tard, notre groupe se présenta à l'entrée de la piste discrète qui quittait la vieille route thérane. Pour éviter toute mauvaise surprise, je partis en éclaireur  tout en conseillant à mes compagnons de vérifier que personne n'arrive par l'arrière. Une fois sur cette piste encaissée, il serait difficile de se cacher en cas de survenue de cavaliers.
Plus loin, je découvris le cadavre d'un ork qui s'était rompu le cou en tombant dans la rivière peu profonde en contrebas. C'était visiblement un accident et un examen rapide me permit de découvrir un étui à message quelques mètres plus loin. Je le remis à Gothzul qui était arrivé à proximité et examinait le cadavre. Il ouvrit l'étui et parcourut rapidement des yeux les quelques parchemins. Il sembla très intéressé par la découverte mais stoppa nos questions en affirmant que cela n'avait rien à voir avec la mission en cours.

Je repris mon cheminement sur la piste. Les traces devenaient difficiles à suivre car aucune ne semblait récente et le terrain était très minéral. Étrange… la piste ne semblait pas avoir été fréquentée depuis près d'une semaine. De toute manière, il n'y avait qu'un passage et il semblait difficile de se tromper.
Bientôt, nous parvînmes devant un petit lac fermé au fond par une avancée rocheuse d'où jaillissait une cascade. De nombreuses traces de chevaux menaient directement au lac et il n'y avait aucun passage latéral apparent. Un examen attentif montra une ouverture au niveau de la cascade. Il était aisé de contourner le lac par un des côtés et nous arrivâmes sans difficulté à proximité de la cascade. De là, je constatai que le mur semblait avoir été fréquemment escaladé et que des prises étaient aménagées dans la paroi. Je grimpai sans difficulté, accrochai une corde dans une anfractuosité pour permettre aux autres de monter sans risque et je repris ma progression vers l'ouverture de la cascade. Quelques mètres avant, je remarquai une meurtrière aménagée dans la paroi. Notre arrivée avait certainement été remarquée. Je tendis l'oreille au niveau de l'ouverture mais ne perçus rien. Il était évident que le bruit de la cascade à trois mètres de là et les halètements des grimpeurs derrière moi ne m'aidèrent pas beaucoup.

J'attendis que mes compagnons me rejoignent sur la corniche puis entrai dans le passage inondé. La profondeur me surprit un peu : là où j'escomptai un dénivelé de 30 à 40 centimètres il y en avait au moins le double. De fait, la force du courant était plus forte que prévu également et j'aurais été entraîné vers la cascade sans l'intervention de Thregaz qui me suivait. Gothzul et So'Tek n'eurent pas cette chance et ils furent emportés par le courant et deux ploufs successifs indiquèrent une réception humide dans le lac. Ils en furent quittes pour refaire l'escalade, dégoulinants d'eau. Si le cavalier ork grommelait sa déconvenue, le petit t'skrang semblait plutôt avoir apprécié cette péripétie aquatique et projetait déjà de remettre ça une fois la mission effectuée.

Nous parvînmes à traverser le couloir partiellement immergé pour arriver dans une salle rectangulaire, le centre étant immergé de l'eau qui ruisselait du mur du fond. Deux escaliers descendants desservaient l'endroit, un au fond de chaque mur latéral. En l'absence de traces significatives, compte tenu de la nature du terrain et de l'humidité ambiante, je décidai d'emprunter celui de gauche. Après une dizaines de marches inégales de pierre, un couloir menait tout droit vers l'obscurité. So'tek et moi sortîmes nos quartz lumineux afin de ne pas avancer droit dans un piège. Et justement, je découvris bientôt un piège neutralisé dans le couloir après une dizaine de mètres de progression. Juste après le piège, nous remarquâmes un crâne étrange attaché au bout d'un bâton planté dans le sol. Le crâne ressemblait à celui d'un ork mais déformé et pourvu d'une paire de mandibules ou truc du même genre. Notre nécromancien t'skrang examina avec une attention fasciné le crâne puis déclara que c'était certainement le vestige d'une race venant d'un autre plan d'existence et datant d'avant le Châtiment. Rien que ça… Le hic, c'est que le truc nous semblait plutôt assez récent pour un vieux vestige. Difficile de dire si ce bâton marquait l'entrée d'un territoire ou signifiait une mise en garde. Dans les deux cas, ce n'était pas très attirant. Nous décidâmes d'un commun accord d'aller voir l'autre escalier, quitte à revenir ici plus tard.

Après avoir remonté l'escalier, nous empruntâmes le ponton en bois qui enjambait la partie immergée de la pièce et menait vers l'autre escalier. Toutefois, notre poids conjugué eut raison du peu de résistance que son état vermoulu lui conférait encore. Bref, ce fut à nouveau un bain forcé. Thregaz avait réussi à sauter de l'autre côté avant l'effondrement et nous regardait patauger avec un air goguenard. Gothzul et moi sommes parvenus à attraper qui un reste de pilier, qui une corde encore solidaire du vestige de ponton, ce qui nous permit de résister au courant. Mais So'Tek fut, une fois encore, emporté par le courant et fila vers la cascade. Il en jaillit avec un cri joyeux et piqua une tête. Il revint dix bonnes minutes plus tard avec un grand sourire. De là à penser qu'il avait fait exprès de se laisser emporter…

Étant revenu au complet, notre petit groupe poursuivit sa progression vers les escaliers qui se trouvaient à droite lors de notre entrée. Contrairement à l'autre, cet escalier tourna vers la droite pour donner rapidement sur un couloir qui se divisait bientôt en deux embranchements. Une rapide inspection montra que le couloir de droite menait à une salle de garde pourvue d'une meurtrière située à côté de la cascade. Celle que j'avais aperçu à notre arrivée. Le couloir principal conduisait, quant à lui, à une salle de repos. Le silence ambiant et l'absence de toute présence visible ne manquait pas de nous étonner et de nous inquiéter. Là où nous nous attendions à rencontrer de la résistance de la part d'un groupe d'écorcheurs orks, il n'y avait personne. Les dernières traces montraient une occupation qui datait d'environ une semaine. Comme s'ils avaient levé le camp et étaient partis. Sauf que le camp était toujours là, ainsi qu'en attestait la présence de sac de couchage, d'assiettes sales et d'affaires personnelles. Nous échangeâmes des regards étonnés. Aucune sentinelle, aucun corps.

En plus du couloir par lequel nous étions venus, la salle était desservie par deux portes, l'une dans le mur de gauche, l'autre presque en face du couloir. Gothzul ouvrit celle de gauche et pénétra dans une petite pièce vide. Cela éveilla sa perplexité et, après quelques minutes de recherche, il découvrit un passage secret qui menait à une salle plus vaste et sombre. La chiche lumière procurée par sa torche lui permit d'identifier un ancien autel d'Upandal… et de remarquer plusieurs silhouettes inquiétantes qui se dirigeaient vers lui. Il décida de battre en retraite et de rejoindre le reste du groupe afin d'assurer une position défensive. Il nous précisa que les créatures avaient des têtes pourvues de mandibules, comme celles du crâne que nous avions vu précédemment. Tout cela ne nous disait rien qui vaille et ne nous renseignait guère sur le sort de Prorag et des Plaies Béantes.

Bientôt des bruits de déplacements nous parvinrent de la petite salle d'où était revenu le cavalier ork, mais également du couloir par lequel nous étions arrivés. Un rapide examen du côté de la seconde porte de la salle ne montra qu'une petite pièce qui servait de fosse d'aisance. Bref, nous étions cernés par des agresseurs inconnus aux buts obscurs mais aux intentions peu amicales.
L'assaut vient rapidement, sans bruit et de manière coordonnée sur les deux fronts. Notre groupe n'en était pas à son premier combat et nos réflexes jouèrent rapidement. Gothzul bloquait le côté de la porte, épaulé par So'Tek, pendant que Thregaz et moi-même nous nous occupions de ce qui arrivait par le couloir. Notre défense acharnée nous permit de tenir un moment contre la poussée des assaillants jusqu'à ce que certains de ceux-ci escaladent les murs, passent notre défense en se déplaçant discrètement au plafond et se laissent retomber derrière nous. La situation tourna rapidement en une mêlée confuse. Notre nécromancien, peu apte au combat rapproché récolta une vilaine blessure, mais nous parvînmes à contenir les agresseurs, notamment parce que la pièce exiguë ne pouvaient en accueillir plus. Thregaz et Gothzul abattirent chacun leur adversaire direct. Pour ma part je blessai gravement le mien qui décida de se replier. Derrière moi, les sorts de notre t'skrang déconcertaient les créatures. Face à cette résistance, la nuée d'adversaires reflua aussi rapidement et silencieusement qu'elle était arrivée.

Incrédules de nous en être sortis à si bon compte, nous décidâmes de quitter rapidement cet endroit dont la qualité de l'accueil laissait beaucoup à désirer. Gothzul ouvrit la marche pendant que je le suivais en aidant notre nécromancien blessé et que Thregaz couvrait notre retraite. Nous arrivâmes dans la salle de la cascade sans encombre. Le salut était à portée de main et dans deux minutes nous serons sortis.
  
 
 
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